Tourisme responsable ou être responsable de Venise. Les chemins de traverse de la Cité des Doges.
Mai 2, 2019Mythe de Venise, Non classifié(e), tourisme, Tourisme d'expériences, Tourisme équitable, Tourisme global, Venise insolite, Venise photographiée, Venise poétique, vie quotidienne, visites guidées0 commentaires
Depuis toujours les uns prévoit sa fin prochaine les autres sa pérennité!
C’est vrai, ces derniers temps sur les réseaux sociaux et les médias, Venise est décrite comme une Ville où le tourisme de masse et le tourisme global sont devenus insupportables, insoutenables, d’abord pour Venise elle même et ses habitants qui fuient chaque année le centre historique et préfèrent habiter Mestre, la Venise métropolitaine.

Arrivée des foules à l’entrée de la Place St Marc, Palais des Doges, jour de Carnaval
Tout et tous ont participé à créer le mythe de Venise: Son histoire millénaire, son système politique machiavélique, son site et sa situation géographique qui ont défié tous les pièges , sa richesse économique, artistique et culturelle, sa personnalité et son identité.
Apres dix siècles de gloire et d’indépendance, c’est la chute de la Sérénissime en 1797! Et le mythe est né! Entre Amour et mort. A partir du XIXème siècle et encore aujourd’hui, est-il une ville qui ait été plus admirée, plus célébrée, plus chantée par les poètes, plus désirée par les amoureux, plus visitée et plus illustre? Plus cinématographiée?
Venise… et elle évoque d’un seul coup dans l’esprit un défilé extraordinaire de souvenirs et de songes enchanteurs. La ville la plus dépaysante d’Europe.

Vue du Grand Canal de la Terrasse du Fondaco dei Tedeschi
Les intellectuels et les vénitiens vont très vite se moquer de ces poncifs sirupeux qui contribuent encore à faire vivre Venise du tourisme tout azimut qui la ronge plus que le salpêtre de ses murs. Mais rien à faire, tous les clichés, les lieux communs n’ont pas d’effet répulsif sur les masses touristiques, au contraire ils n’ont cesse de les attirer et au lieu de nourrir le mythe en racontant encore et encore son histoire, sa pluralité, son ambiguïté, sa duplicité sa beauté cachée telle une dame qui ne se dévoilerait qu’aux plus avertis, et aux plus curieux, de découvrir ses trésors de plus en plus oubliés et pourtant si enchanteurs, voilà débarquer entre mai et octobre 80 000 touristes par jours et la plupart d’entre eux ne resteront que quelques heures entre Place St Marc et le Rialto envahissant les ruelles, en piqueniquant sur les marches des ponts (vous mangeriez, vous, un sandwich assis sur les bas cotés du périf parisien?), brandissant des perches à selfie ; cette foule ne semble pouvoir ou vouloir se refléter qu’en son propre miroir. Sans parler des paquebots monstrueux qui empoisonnent la lagune et qui endommagent les fondations de la ville par leurs micro vibrations, et croisons les doigts et évitons de penser aux risques de collisions et de naufrages.

Palais des Doges, Salle du Grand Conseil
Mais en contre exemple, les heureuses surprises sont belles et bien toujours là, cachées, protégées, révélées au compte gouttes.
Partout on parle de tourisme équitable, de tourisme d’expériences, d’aventure initiatique, de tourisme empirique.

Giovanni Bellini, Triptyque Pesaro, sacristie de l’èglise des Frari
Pourquoi ne pas prendre tout simplement les chemins de traverse avec un guide conférencier qui vit à Venise et qui vous racontera comment dans la Basilique des Frari la mère de Jésus peinte par Titien apparait , telle une rock star, dans un saisissant mouvement de lumière et de tons éclatants et comment Giovanni Bellini, dans la sacristie, émeut autant par la précision du détail que par la puissance des drapés bleus et sa lumière atmosphérique, comment Carpaccio, dans un style narratif, nous plonge dans une Venise du XVème siècle avec une foule de détails et sans affect apparent il saisit Saint Georges terrassant le dragon, etc.

Tiziano Vecellio, Assomption, église des Frari
Mais pas que…
Découvrir les maraichers qui vendent des artichauts violets que l’on cultive à Sant’Erasmo, apprendre quelques mots de dialectes vénitiens , comment reconnaitre un vénitien avec son chien et son caddie et le respecter où découvrir la cuisine vénitienne , où siroter un Prosecco au coucher du soleil (le Spritz c’est dépassé!) comment visiter Venise l’hiver entre Acqua Alta et brouillard ou le temps s’arrête et où tous les musées sans file d’attente deviennent havre de paix en cas de pluie.

Le « Squero » de San Trovaso
Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué! Pour nous c’est le Lion ailé de Saint Marc, un symbole très fort pour les uns, un animal fétiche pour les autres .
Mieux vaut prendre un BestVeniceGuide qui peut encore vous faire découvrir une Venise matinée de moments de grâce! Une expérience inoubliable!
Corine Govi
BestVeniceGuides
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